Les Télés nous lâchent, les imprimantes, les
électroménagers, jusqu'à quand les industriels vont raccourcir de manière
volontaire la vie des produits que nous achetons ? L'obsolescence programmée est
bien réelle et cherche à garantir une consommation sans limite.
Les
formes d'obsolescence sont diverses et touchent toutes les catégories de la
consommation des ménages.
L'obsolescence fonctionnelle : les producteurs font en sorte
que si une seule pièce de l'appareil tombe en panne, l'appareil entier cesse
de fonctionner : les téléviseurs, les téléphones portables ou bien encore les
ordinateurs.
L'obsolescence par incompatibilité : Un logiciel de votre produit
n'est plus compatible avec des versions ultérieures ou celles d'un
concurrent, et le rend obsolète.
L'obsolescence indirecte : on rend un produit obsolète
grâce à des produits associés indispensables à son fonctionnement : ce n'est
pas l'appareil en lui même qui ne peut plus fonctionner ou qui est impossible
à réparer, mais des accessoires tels qu'un chargeur ou une batterie qui ne
serait par exemple plus commercialisée.
L'obsolescence par notification : programmer un produit afin qu'il
demande à l'utilisateur de le réparer ou de le remplacer. Les imprimantes et
leurs cartouches d'encre sont particulièrement touchées par ce type
d'obsolescence.
D'un point de vue esthétique, la mode rend le produit
obsolète, dépassé, il n'est plus au goût du jour. Et d'un point de vu écologique : on doit remplacer un appareil ou son
véhicule pour un autre qui consomme moins.
La
prévision de loi devrait permettre aux consommateurs de connaitre, pour
chaque appareil acheté, sa durée de vie, sa réparabilité et la disponibilité
des pièces détachées et accessoires, son impact environnemental, et recevoir
une incitation au recyclage de l'ancien appareil.
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