Les candidats à l'élection présidentielle ou leurs représentants ont présenté ensuite leur programme sur ces thématiques.
Comment agir pour plus de solidarité, d’humanisme, de solidarité et de démocratie ? Sans connaître et comprendre, on ne peut que subir. N’est-ce pas la triste réalité de notre monde actuel dans lequel trop souvent l’économie dicte sa loi, l’individualisme l’emporte sur le vivre ensemble, le communautarisme sur le « faire société » !
La situation l’impose, il faut se réengager dans une politique ambitieuse d’éducation populaire. Notre société est en profonde mutation. Cela se traduit par une crise économique, financière et sociale. Mais cette mutation s’accompagne aussi d’un déficit éducatif, culturel, démocratique, citoyen.
Depuis les origines des premières structures d’éducation populaire, c’est le regroupement libre de femmes et d’hommes décidés à agir qui fut la forme privilégiée: celle des associations.
Aujourd'hui encore, les mouvements et associations assurent la présence et la diffusion de la démarche d’éducation populaire sur l’ensemble du territoire et au plus près des citoyens. Or, le tissu associatif est en danger. L’économie néolibérale considère les associations comme des entreprises et refuse de prendre en considération leur spécificité, leurs apports démocratiques et leur rôle de pilier de notre République. Appels à projet, appels d’offre, marchés publics sont autant de mise en concurrence qui les affaiblissent et rendent incertain leur avenir. Il est indispensable de reconnaître le rôle du monde associatif dans l’éducation populaire, de lui permettre de continuer son action et son projet associatif dans la sécurité et la durée des financements.