http://www.precautiontelephoniemobile.org
En effet, si le décret de 2002 donne toutes compétences en matière de téléphonie mobile à l’Etat, ce sont bien dans nos villes que s’installent les antennes, à nous que la population exprime ses inquiétudes croissantes, vers nous encore que se tournent les personnes qui déclarent une hyper sensibilité aux ondes. Dépourvus de moyens d’action à l’échelle locale, nous considérons qu’il est désormais urgent que le gouvernement se saisisse de ce dossier.
Afin de répondre aux interrogations légitimes sur les conséquences sanitaires de ces technologies, nous appelons le gouvernement à engager rapidement la réalisation d’une expertise indépendante et transparente.
Dans l’attente de sa réalisation, la loi doit permettre l’application du principe de précaution, et par conséquent l’adoption d’un seuil d’exposition du public le plus bas possible. Les normes en vigueur depuis 2002 restent trop permissives, autorisant des expositions du public de 41 ou 61v/m selon les technologies utilisées, bien loin du seuil de 0.6 v/m préconisé par certaines études indépendantes et par les associations spécialisées, très loin aussi des expositions les plus élevées jamais mesurés chez des riverains d’antenne (15v/m).
Notre démarche ne va pas l’encontre du développement de technologies nécessaires à notre société. Elle s’inscrit dans un principe de responsabilité. Face au risque de voir éclater un problème de santé publique, nous exhortons le gouvernement à agir rapidement, afin que soit adoptée une loi qui permette de concilier préservation de la santé publique et développement technologique, qui fasse primer l’intérêt général de nos concitoyens face à l’intérêt économique de l’industrie de la téléphonie.