La procédure de consultation relative à la révision du Plan d'Exposition au Bruit (PEB) auprès des communes et des EPCI est terminée et celui-ci devrait être soumis en mars à enquête publique, puis ensuite le nouveau PEB sera approuvé par arrêté par les préfets concernés.
Dans le cadre de la dernière Commission Consultative de l'Environnement de l'Aérodrome de Paris/Orly, où je siège au titre du conseil régional, j'ai voté contre les modifications apportées à cette révision du PEB, car il doit oeuvrer à limiter les nuisances auprès des riverains.
Les propositions permettent de développer les constructions et l'urbanisation dans les zones polluées par le bruit autour de la plate-forme aéroportuaire et d'exposer les populations aux nuisances sonores générées par l'activité aérienne.
De plus, cela engendre une dégradation supplémentaire de l'environnement et la disparition des espaces naturels et des espaces agricoles du secteur, nécessaires à l'équilibre urbain.
Par ailleurs, l'obligation d'isolation acoustique des nouvelles constructions ne sera pas prise en charge par Aéroports de Paris, mais sera facturé par le constructeur aux habitants.
Alors qu'une commission stratégique sur l'avenir d'Orly est créée depuis octobre 2011 et vise à l'étude de l'extension des activités d'Orly, il est bon de rappeler les dysfonctionnement actuels.
Déjà, le dispositif indemnisant les riverains de l'aérodrome doit être amélioré dans sa rapidité de traitement et par son taux d'aide à faire évoluer à 100 %.
Egalement, il est à exiger l'extension du couvre feu et la restriction des dérogations, par l'interdiction des vols entre 23 heures et 7 heures et de maintenir au maximum les 200 000 mouvements d'avions par an.