L'Ecologie et la Solidarité en actes

Ghyslaine DEGRAVE milite depuis plus de 20 ans à la transformation de notre société où la nature, la biodiversité et l’humain sont les enjeux principaux. Chacun, dont le plus défavorisé, doit pouvoir vivre dans un environnement sain et agréable et dans un logement de qualité, pouvoir accéder à l’éducation et aux loisirs, se soigner, se déplacer, se former tout au long de la vie et bénéficier d’un travail épanouissant. Cela nécessite le respect de notre planète et de ses ressources naturelles, de vivre autrement, de produire et de consommer différemment...


25 novembre 2012

Pour des politiques régionales de prévention et de médiation

Membre de la commission régionale  sécurité et politique de la ville , je suis intervenue, au nom du groupe Europe Ecologie Les Verts, lors de la séance plénière du conseil régional du 23 novembre 
Voici l'intervention que j'ai écrite et présentée.

" La région n’a pas vocation à se substituer à l’Etat dans ce qui est d’abord une compétence régalienne. Il est en revanche essentiel que les actions qu’elle conduit dans ce domaine soient la traduction du programme de la majorité régionale, un programme qui s’est fixé pour objectifs de promouvoir à l’égalité, de lutter contre toutes les formes de discriminations, de permettre à chaque francilienne et francilien de retrouver de la maîtrise sur sa vie.

Le rapport cadre de décembre 1998 a marqué l’engagement de la région dans des politiques de sécurité où le volet équipement et vidéosurveillance s’est révélé prépondérant.

Le rapport cadre de novembre 2005 a permis de soutenir des actions portées par des acteurs associatifs, des acteurs publics ou semi-publics dans les thématiques suivantes : soutien à la parentalité, accès au droit, aide aux victimes, prévention de la récidive, médiation pédagogique.

Le groupe Europe Ecologie Les Verts a souhaité un recentrage vers l’humain à travers des politiques de prévention et de médiation. C’est avec cette orientation que notre groupe a largement contribué au rapport cadre Prévention/Médiation de février 2012.

Cela conduit à préconiser une nouvelle politique de sécurité par la région, avec un rôle d’animation d’acteurs, de mise en réseau d’expérimentations, de partage d’expériences, de productions d’outils pour les acteurs de terrain, d’évaluation.

Un grand Paris de l'Egalité

Lors des séances des 23 et 24 novembre 2012 du conseil régional,  les élus Europe Ecologie Les Verts ont fait voter ce voeu par l'assemblée régionale

En conséquence, la Région s’engage à :

- demander que l’Acte III de la décentralisation renforce le rôle des régions dans l’organisation de la démocratie territoriale

- demander le renforcement des compétences régionales en matière de développement économique, d’aménagement du territoire, de transports publics et de formation, et le maintien de la clause générale de compétence.

- demander la création de nouveaux leviers fiscaux permettant de garantir une véritable autonomie fiscale et d’assumer pleinement la réalisation des politiques régionales dans les territoires

- demander une meilleure répartition des richesses entre les collectivités franciliennes, communes et départements, à travers l'amplification des mécanismes de péréquation en faveur des territoires les plus fragiles

24 novembre 2012

Vers la transition énergétique

Depuis plus de 10 ans, la Région Île-de-France s’est engagée dans une politique visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Hélène Gassin, Vice-présidente en charge de l’environnement et conseillère régionale Europe Ecologie Les Verts, a présenté les nouvelles orientations de la politique régionale énergie-climat lors des séances plénières du conseil régional de novembre 2012. 

La Vice-présidente en charge de l’Environnement et de l’énergie, notre élue Hélène Gassin a présenté cette nouvelle politique. Pour elle, « La transition n’est pas une fantaisie, une mode, mais un triple impératif :  environnemental, économique et social. Elle rappelle l’accent mis sur la lutte contre la précarité énergétique par l’aide à  l’investissement pour les ménages en situation de précarité énergétique. Elle souligne une innovation importante : la création d’un dispositif d’éco-compagnons adossé aux emplois tremplins. 

Trois grandes priorités sont affirmées : lutter contre la précarité énergétique en agissant sur la prévention et en recherchant la correction des inégalités sociales et territoriales, réduire la consommation énergétique des bâtiments, développer les énergies locales, renouvelables et de récupération. Pour rappel, l’Île-de-France se caractérise par une très grande dépendance aux énergies non renouvelables et externes : 94% de l’énergie finale consommée provient d’énergies fossiles et fissiles, et 51% plus particulièrement du pétrole, du fait de l’importance des transports dans la région. Quant à l’habitat francilien, il dépend essentiellement du gaz naturel (43%) et de l’électricité (28%) pour le chauffage.

16 novembre 2012

Les rooms de Vigneux, citoyens européens !

Sur la commune de Vigneux (91), sont installés des familles sur un terrain de gadoue, situé entre la voie SNCF et la Fosse Montalbot et qui vivent  dans des abris rudimentaires. Ces personnes sont identifiées Rooms, c’est à dire citoyens européens et réfugiés ayant subi des discriminations dans leurs pays. 
Lors du conseil municipal qui s'est tenu à Vigneux le 13 novembre dernier, je suis intervenue pour expliquer l'accompagnement que doit exercer l'Etat en direction de ces familles.  
M'étant  rendue sur les lieux, je peux témoigner de la précarité et de la détresse sociale et environnementale de ces familles.

Par ailleurs, tous les habitants de Vigneux doivent pouvoir vivre sereinement et  l'environnement doit être respecté.


La circulaire interministérielle du 26 août 2012 précise le cadre de l’action de l’Etat dans le cas d’évacuation de campements illicites ainsi que le dispositif de coordination des acteurs locaux autour du préfet. Outre le droit positif, droits du propriétaire du terrain, ordre public et hygiène publique, la circulaire repose sur une nouvelle perception de l’évacuation anticipant et accompagnant les familles : diagnostic en matière de santé, d’emploi, de scolarisation des enfants, mise à l’abri, et hébergement d’urgence. Elle affirme l’obligation d’assurer un traitement égal et digne de toute personne en situation de détresse sociale. 

J'ai donc interpellé le préfet de l'Essonne.

14 novembre 2012

Grève de la faim pour des finances locales

Stéphane GATIGNON, maire de la ville de Sevran et conseiller régional d'Europe Ecologie Les Verts, mène depuis plusieurs jours un combat visant à alerter de la situation déficitaire de sa ville et à recueillir les retards de paiement  de l'Etat en matière de politique de la ville et de dotation urbaine.

Installé devant l'assemblée nationale, où il dort sous une tente, il a commencé une grève de la faim.
Outre ces finances nécessaires, il souhaite que la situation des villes pauvres soit revue avec une affectation financière de l'Etat, à la hauteur des besoins des villes, avec une péréquation plus juste.


Cet après-midi, je suis passée  apporter à Stéphane, tout mon soutien à son combat et  mon admiration pour son courage.  Des responsables d'entreprises étaient présents à ses côtés, car la ville de Sevran ne peut payer les services effectués par celles-ci..




D'autres élus peuvent emboîter le pas à cette action afin que leur ville, presque aussi démunie, puisse obtenir les moyens de fonctionner.


L’Assemblée nationale a voté, le 13 novembre, une hausse de 50 % d’une dotation de l’État aux 100 communes les plus pauvres. Une décision voulue par le gouvernement qui ne satisfait pas Stéphane Gatignon.
Souhaitons qu'un aboutissement favorable  arrive très rapidement.

10 novembre 2012

Aménagement dans l' Essonne

Le Schéma directeur de la région Ile de France (SDRIF)  a été voté en séance du Conseil régional les mercredi 24 et jeudi 25 Octobre. Ce document d’aménagement et d’urbanisme a pour objectif d’assurer la cohérence des politiques publiques dans la stratégie de développement de la Région.. Le SDRIF préfigure le développement de l’Ile-de-France sur les vingt prochaines années.

Deux franchissements de Seine dans le secteur  
Seine Amont, Val de Seine   
La question des ponts sur la Seine étant un sujet important depuis près de 30 ans  dans le sud de l’Ile de France, je suis intervenue en tant que  conseillère régionale basée sur  ce secteur géographique au nom du  groupe Europe Ecologie Les Verts ,  afin que le franchissement  de la Seine entre Athis Mons et Vigneux reste réservé aux circulations douces et aux transports collectifs, ce qui devrait amener le transport collectif en site propre «  Orly-Val d'Yerres-Val de Seine".
Il reste indiqué dans les objectifs « Grand Orly, Seine Amont et Plaine centrale du Val de Marne » du SDRIF,  la réalisation de 2 nouveaux franchissements de Seine .
C'est une grande avancée par rapport au SDRIF 2008 !


La vocation agricole du plateau de Saclay conservée
Une Ile-de-France plus dense, compacte, organisée autour de ses réseaux de transports existants, une meilleure protection de la nature et des terres agricoles, c’est la vision du territoire en 2030 qui se dessine avec le Schéma directeur d’Ile-de-France.
Parmi les sujets sensibles discutés lors de ces deux jours figure le plateau de Saclay. Le maintien et le développement de l’agriculture sur la plaine de Versailles et le triangle vert sont des enjeux capitaux pour le développement de l’Ile-de-France. « Mille hectares de terres agricoles ont déjà été consommés ces trente dernières années alors que les Franciliens doivent importer 90% de leur alimentation », signale Nabila Kéramane, élue des Yvelines.

Comment réduire le coût des déchets ?

L'Observatoire Régional les Déchets de l'Ile de France (ORDIF), dont je suis membre,  vient d'organiser une rencontre des élus franciliens  concernant  le coût de la collecte et de traitement des  déchets.
Depuis 5 ans, l'ORDIF avec le soutien du conseil régional, l'ADEME et de nombreuses collectivités, analysent les coûts de gestion des déchets pour les comparer et comprendre les réalités qui se cachent derrière les écarts à la moyenne, notamment en termes de niveaux de prestations de collecte ou de traitement.
 Le coût  des déchets ménagers et assimilés varie entre 70 € TTC la tonne /habitant et 110 € TTC la tonne /habitant en Ile de France, soit un coût moyen d'environ 90 €.

Des outils  existent et permettent de détailler pour chaque flux de déchets les charges et les produits associés, afin d'évaluer avec précision les coûts réels de gestion.
Plusieurs représentants de syndicat d'ordures ménagères, lors de cette journée,  ont présenté leurs actions et démontré qu'après l'utilisation d'outil  d'analyse, ils ont pu  réduire  les dépenses pour les habitants.
Ces exemples seraient à développer, car on assiste à une augmentation progressive chaque année  pour les habitants des taxes d'enlèvement  et de traitement des ordures ménagères. 
Le poste loyer, et charges des ménages se situant aujourd'hui entre 30 et 60 % des revenus, il serait appréciable de pouvoir diminuer la charge des ordures ménagères.

9 novembre 2012

Mal bouffe, OGM : DANGER

Les animaux d'élevage français gavés de soja OGM importé
par Chloé Hecketsweiler - publié le 09/11/2012 http://lexpansion.lexpress.fr

Presque la moitié des protéines consommées par les élevages français viennent d'Amérique du Sud. Problème : il s'agit pour l'essentiel de soja transgénique, et son cours a plus que doublé cette année.
Attention, danger ! "Nous sommes sur un baril de poudre !" s'inquiètent la plupart des experts agricoles français. La France importe quasiment la moitié des protéines végétales consommées par ses animaux. Problème : le soja, qui représente l'essentiel de ces importations, a vu son cours doubler ces derniers mois, à plus de 500 dollars la tonne. Tout aussi inquiétant : les agriculteurs ne peuvent plus se passer des OGM, puisque la quasi-totalité des importations vient du Brésil et d'Argentine, où le soja génétiquement modifié est la norme.

Dépendance étrangère 50%
Comme le souligne Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint à l'Institut national de la recherche agronomique, "aujourd'hui, les agriculteurs prennent conscience que le système les expose beaucoup à la volatilité des prix, et que leur autonomie est toute relative". Comment en est-on arrivé là ? La France peut-elle reconquérir son indépendance ? Quel serait le prix à payer par les éleveurs et les consommateurs ? Décryptage.
Une alimentation conçue pour doper les rendements
A l'origine, il y a la quête sans fin de rendements plus élevés : des poulets prêts à consommer en cinquante jours au lieu de cent cinquante dans les années 50, des vaches qui produisent 8 000 litres de lait par an au lieu de 2 000, des poules qui pondent 250 oeufs par an contre 130 dans les années 20... En un demi-siècle, les animaux de la ferme n'ont cessé de battre des records. Au coeur de cette évolution, les progrès de la génétique, bien sûr, mais aussi une alimentation calibrée, comme celle des athlètes de haut niveau, et dopée en protéines. Pour atteindre les meilleurs rendements, on fait consommer aux boeufs, en plus des céréales et du fourrage, 5 à 15 % de tourteaux, ces résidus solides riches en protéines obtenus après l'extraction de l'huile contenues dans les graines de soja, de tournesol ou de colza. Dans les systèmes intensifs de l'ouest de la France, ce taux atteint 25 % pour les vaches laitières.

8 novembre 2012

L'aéroport Notre-Dame des Landes est inutile


 AUX EXPULSIONS !  http://www.aeroport-nonmerci.fr
http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/alerte-les-grands-projets-inutiles-ca-suffit 


MANIFESTATION  SAMEDI 10 NOVEMBRE 

à 14 H métro BELLEVILLE -PARIS

Europe Ecologie Les Verts est opposé au  Projet d'aéroport Notre-Dame des Landes : 

- Inutile : Alors que l'aéroport actuel de Nantes Métropole voit son trafic stagner depuis de nombreuses années, la construction d'un nouvel aéroport ne se justifie pas. Les promoteurs de ce projet inutile espèrent voir le trafic aérien doubler. Comme de mauvaise coutume, les  hypothèses de trafic surévaluées servent à justifier un projet inutile.
Coûteux : Alors que les partenariats publics/privés se soldent systématiquement par une privatisation des bénéfices et une nationalisation des pertes, le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes va nécessiter l'engagement de l'État, à hauteur de 246 millions d'euros.
Climaticide : Le trafic aérien représente entre 3 et 5% des émissions globales de gaz à effet  de serre. Chaque infrastructure supplémentaire crée un appel d'air, incitant les usagers à  utiliser l'avion plutôt que d'autres modes de transport plus écologique. Face à la crise  climatique, il n'y a pas de place pour l'ambiguïté.
À l'heure de l'indispensable transition énergétique, nous exigeons :
- l'arrêt des expulsions,
- l'abandon de ce projet d'aéroport.
Depuis une semaine, plus de 500 gendarmes sont mobilisés en vue d'expulser les opposants au projet d'aéroport situé à Notre-Dame des Landes (44). Ce coup de force est inacceptable. Plus de 2000 hectares de terres agricoles et zones humides sont menacés.
Alors que :
le dérèglement climatique est désormais incontestable,
le prix des carburants ne cesse d’augmenter,
l’artificialisation des terres agricoles se poursuit,
est-il bien raisonnable d’investir plus de 250 millions d’euros d’argent public pour aider une multinationale à saccager plus de 2000 hectares de terres agricoles et zones humides ?

2 novembre 2012

Un aménagement de Ile de France respectueux de l'écologie

Ile-de-France 2030 : vers la conversion écologique du territoire

 

Communiqué de presse le 25 octobre 2012 
Mounir Satouri, président des éluEs EELV au Conseil régional d’Ile-de-France
Alain Amedro, Vice-président en charge de l’aménagement du territoire, de la coopération interrégionale et des contrats ruraux, qui a porté le projet du SDRIF

Le groupe des éluEs ELV se réjouit de l’adoption du schéma directeur régional d’Ile-de-France, un document unique d’aménagement du territoire. Opposable, il assurera en effet la cohérence des politiques publiques dans la stratégie de développement de la région. « Le schéma en cours de discussion est un grand pas en avant contre l’étalement urbain par rapport à celui de 1994, toujours en vigueur. Il permettra enfin d’imposer des règles d’urbanisation aux maires », précise Mounir Satouri, président du groupe des éluEs EELV du Conseil régional.
« Nous avons œuvré pour que le schéma présenté soit équilibré entre développement urbain et économique et préservation des espaces naturels et agricoles », raconte Alain Amedro, Vice-président en charge de l’aménagement du territoire. « Le SDRIF préfigure le développement de l’Ile-de-France sur les vingt prochaines années, rappelle l’élu du 93. Un développement que nous voulons solidaire, durable et vertueux. »
Le projet porté par le Vice-président vont en effet dans ce sens : en limitant l’étalement urbain, le schéma présente une meilleure protection des terres agricoles, des continuités écologiques –ces corridors qui permettent la circulation des espèces animales et donc leur sauvegarde. Il assure une meilleure préservation des espaces naturels avec aucune urbanisation possible sur des zones Natura 2000, ces sites naturels identifiées pour la rareté ou la fragilité des espèces qu’elles abritent.
Lors de la session du Conseil régional et de la négociation entre groupes politiques, de nouvelles avancées ont été obtenues. Le développement du port d’Achères sera ainsi rediscuté complètement avec l’ensemble des élus concernés, en fonction des réels besoins de ce territoire. La vocation agricole des Plateau de Saclay et du triangle de Gonesse sont préservés.
Dans les mois qui viennent, l’enquête publique va être lancée, l’adoption du SDRIF étant prévue pour fin 2013. « Nous, les éluEs des territoires et les militantEs seront très présents lors de cette enquête pour mener sur le terrain les derniers combats nécessaires », signale Mounir Satouri.

1 novembre 2012

Un ministère de l'Education Populaire sans contenu

Le réseau  Arc en Ciel Théâtre, les syndicats d'Education Populaire viennent d'interpeller la ministre sur le contenu de son  ministère en matière d'Education Populaire.
En effet, si la mention Education Populaire est réapparue avec le nouveau gouvernement et répondant à la demande de prise en compte des nombreux acteurs de terrain, il n'en demeure pas moins que depuis juin 2012, à part le titre, aucune  mission ou politique ne sont précisées à ce jour.

Le réseau  Arc en Ciel Théâtre, en coopération avec Politis et la revue Regards a organisé ce week-end une journée d'action Alternative Démocratique. 

Invitée, j'ai participé à cet agréable regroupement.


Une conférence populaire sur le thème de "politique et citoyenneté vont-elles bien ensemble" a précédé une séance de théâtre forum où les participants ont joué les scènes visant à réinventer la démocratie et la citoyenneté.



                     

L'assemblée propositionnelle a ensuite acté des propositions d'actions collectives.

Une belle initiative qui a rassemblé de nombreuses personnes et qui trouvera rapidement sa suite dans le festival d'Education Populaire qui aura lieu en février 2013.