L'Ecologie et la Solidarité en actes

Ghyslaine DEGRAVE milite depuis plus de 20 ans à la transformation de notre société où la nature, la biodiversité et l’humain sont les enjeux principaux. Chacun, dont le plus défavorisé, doit pouvoir vivre dans un environnement sain et agréable et dans un logement de qualité, pouvoir accéder à l’éducation et aux loisirs, se soigner, se déplacer, se former tout au long de la vie et bénéficier d’un travail épanouissant. Cela nécessite le respect de notre planète et de ses ressources naturelles, de vivre autrement, de produire et de consommer différemment...


16 novembre 2012

Les rooms de Vigneux, citoyens européens !

Sur la commune de Vigneux (91), sont installés des familles sur un terrain de gadoue, situé entre la voie SNCF et la Fosse Montalbot et qui vivent  dans des abris rudimentaires. Ces personnes sont identifiées Rooms, c’est à dire citoyens européens et réfugiés ayant subi des discriminations dans leurs pays. 
Lors du conseil municipal qui s'est tenu à Vigneux le 13 novembre dernier, je suis intervenue pour expliquer l'accompagnement que doit exercer l'Etat en direction de ces familles.  
M'étant  rendue sur les lieux, je peux témoigner de la précarité et de la détresse sociale et environnementale de ces familles.

Par ailleurs, tous les habitants de Vigneux doivent pouvoir vivre sereinement et  l'environnement doit être respecté.


La circulaire interministérielle du 26 août 2012 précise le cadre de l’action de l’Etat dans le cas d’évacuation de campements illicites ainsi que le dispositif de coordination des acteurs locaux autour du préfet. Outre le droit positif, droits du propriétaire du terrain, ordre public et hygiène publique, la circulaire repose sur une nouvelle perception de l’évacuation anticipant et accompagnant les familles : diagnostic en matière de santé, d’emploi, de scolarisation des enfants, mise à l’abri, et hébergement d’urgence. Elle affirme l’obligation d’assurer un traitement égal et digne de toute personne en situation de détresse sociale. 

J'ai donc interpellé le préfet de l'Essonne.